EARWORM: a song or song fragment that gets stuck in one’s head.

http://onlineslangdictionary.com/meaning-of/earworm

Ennery & Tanita

 

I suffer from earworms – also known as ‘sticky tunes’ – which is ironic as I physically suffer from otitis media with effusion, also known as ‘swimmer’s ear’ or ‘glue ear’. Je souffre des ‘vers d’oreille’ – également appelés ‘airs qui collent’ – ce qui est ironique parce que, physiquement je souffre d’otite moyenne avec effusion, qui s’appelle aussi, en anglais ‘l’oreille du nageur’ ou ‘oreille de colle’.
Get it? glue ear, sticky tune?

I fancy the two conditions are connected.

No, I mean it!

Vous avez compris ? ‘oreille de colle’ / ‘airs qui collent’ ? J’ai ma petite idée que les deux sont liés.

Je suis sérieux !

‘Swimmer’s ear’ makes you partially deaf and ‘earworms’ take up the slack, as it were. They fill up the vacuum left by the lack of outside stimuli. ‘l’oreille du nageur’ vous rend partiellement sourd et les ‘vers’ font le reste en quelque sorte. Ils remplissent le vide laissé par le manque de stimulation venant de l’extérieur.
On the other hand, I always did mainly inhabit the interior space – the one between my ears. Tunes that stick, and philosophizing about them were designed for people like me.

If you believe in that sort of designer.

Mais c’est également un fait que j’ai toujours habité en priorité l’espace interne – celui situé entre mes oreilles. Les ‘airs qui collent’, et bâtir toute une philosophie autour d’eux, sont parfaitement conçus pour des gens comme moi.

Si un tel concepteur fait partie de vos croyances.

Any clue, however obscure, can set the ‘ohrwurm’* off. (*I’ve learnt from my Google search that ‘earworm’ is a direct translation of a German expression which has a charm all its own.) N’importe quel indice, aussi obscure soit-il, peut déclencher le ‘ohrwurm’. (J’ai appris en cherchant sur Google que le ver d’oreille est une traduction littérale d’une expression allemande qui n’est pas dépourvue de charme, à sa manière.)
This morning I saw, never mind where, the name ENNERY. It’s a small town north-west ofParis“between Cergy-Pontoise and Auvers-sur-Oise”. Ce matin j’ai vu, peu importe où, le nom d’Ennery. C’est une petite ville dans la banlieue nord-ouest de la région parisienne, « entre Cergy-Pontoise et Auvers-sur-Oise ».
Nothing remarkable about it at all. But for an English person the name calls to mind an old music hall song reprised back in the 1960s by ‘Herman’ (aka Peter Noone) and his ‘Hermits’. Rien du tout d’extraordinaire. Sauf que pour un anglais le nom rappelle une vieille chanson de music-hall, reprise dans les années 1960 par Les Herman’s (de son vrai nom Peter Noone) Hermits.
A quick check on Wikipedia reveals that this now largely forgotten band was formed in 1963 and enjoyed a string of hits on both sides of theAtlantic. Une petite recherche sur Wiki nous informe que ce groupe, de nos jours quasi-oublié, a été formé en 1963 et a été gratifié de plusieurs ‘tubes’ des deux cotés de l’Atlantique.
They were a kind of early boy band in the sense that their ‘cute’ image (particularly Noone’s) was more important than their music or their songs.

But back to the earworm.

 

The original song was composed in 1911.

C’était une sorte de boy band précoce dans le sens que leur coté ‘mignon’ (je suis tenté de dire kawaï) et en particulier celui du chanteur, était plus important que leur musique ou leurs chansons. Mais revenons au ver d’oreille.

La chanson originale a été composée en 1911.

It went like this

 

I’m ‘enery the Eighth, I am,

‘enery the Eighth I am, I am!

I got married to the widow next door,

She’d been married seven times before.

And every one was an ‘enery

She wouldn’t ‘ave a Willie or a Sam

I’m her eighth old man named ‘enery

‘enery the Eighth, I am!

Et se chantait ainsi;

 

Je suis ‘enery Huit – c’est moi

‘enery Huit – c’est moi, c’est moi

J’ai épousé la veuve d’à coté

Elle s’était déjà mariée sept fois

Et chacun s’appelait ‘enery

Elle n’acceptait pas de Willie ni de Sam

Je suis son huitième époux nommé ‘enery

‘enery Huit – c’est moi

(ma traduction)

‘enery is supposed to be the Cockney pronunciation of Henry and the hero of the song calls himself Henry the Eighth after the infamous English king who married six times and had two of his wives beheaded for adultery (or treason or witchcraft) but basically because he was an insecure man with the power of life and death. ‘enery est une approximation de la prononciation ‘Cockney’ (titi londonien) de ‘Henry’ et le héros de la chanson s’identifie avec le roi Henri VIII d’Angleterre, de triste mémoire, qui s’est marié six fois et a fait décapiter deux de ses épouses pour adultère, ou trahison, ou sorcellerie, mais au fond parce que c’était un homme peu sûr de lui avec le pouvoir de vie et de mort.
 

Of course the roles are somewhat reversed in the song because the serial spouse is the widow next door who ‘outlives’ her hapless husbands.

 

 

Bien sûr, dans la chanson les rôles sont inversés car l’épouse en série c’est la veuve voisine qui ‘survit à’ ses maris malchanceux.

The problem of the sticky tune is that it sticks, whether you take no notice of it or you deliberately sing it to exhaust it.

 

Le problème de ces airs qui collent – c’est justement qu’ils collent, si vous essayez de les ignorer ou vous les chantez pour les ‘exténuer’.
This is perhaps why modern technology has brought us so many ways to have tunes we choose in our ears. For if you don’t have an iPod or MP3 player you’re at the mercy of purveyors of muzak – piped music. In shops and other places where smoking is no longer tolerated.

 

C’est peut-être pour cette raison que la technologie moderne nous apporte tant de façons de recevoir dans nos oreilles les airs que nous choisissons. Car si vous n’avez pas d’iPod ou de lecteur MP3 vous êtes à la merci des pourfendeurs de muzak – la musique « en tube ». Dans certains magasins et d’autres endroits où fumer n’est plus toléré.
But there is another way round the irritating ‘eneries. Just go to YouTube and search for a haunting melody that you won’t mind hearing endlessly. Mais il existe une autre façon de contourner les ‘enery énervants. Allez sur YouTube et faites une petite recherche pour un air évocateur qui ne vous agacerait pas la énième fois que vous l’entendrez.
I did this the other day (another other day).

I searched for Twist in my Sobriety; Tanita Tikaram’s light-paced but insistent rhythms and words meaningful only to her.

Je l’ai fait l’autre jour (un autre autre jour).

J’ai recherché Twist in my Sobriety ; avec les rythmes légers mais insistants de Tanita Tikaram et ces paroles significatives uniquement pour elle.

It’s a tune that I love, and which always makes me think of Procul Harum’s Whiter Shade of Pale.

 

In both cases no one had heard of the artists. Their name and their tune were everywhere in the air for what seemed like an eternity with interviews, and analyses of the obscure lyrics.

 

C’est un air que j’adore, et qui me fait toujours penser au Whiter Shade of Pale des Procol Harum.

 

Dans les deux cas, personne n’avait entendu parler des artistes. Leur nom et leur chanson étaient partout dans l’air pendant ce qui semblait durer une éternité avec des interviews, et des analyses des paroles obscures.

Then they ceased to exist. That is they tried and tried to have another hit song and never came anywhere near.

But a Whiter Shade of Pale is still played and people still fantasize about the sixteen Vestal Virgins and wonder what Chaucer’s Miller was doing there.

And I for one would like to thank Tanita for her gift of the Twist in her Sobriety.

Ensuite ils ont cessé d’exister – ou plutôt ils essayaient et réessayaient d’avoir un nouveau tube et en restaient toujours loin.

Et pourtant, Whiter Shade of Pale passé toujours à la radio et les gens fantasment toujours sur les seize vierges vestales et se demandent ce qu’y fabriquait le Meunier de Chaucer.

Quant à moi, j’aimerais remercier Tanita pour le cadeau du Twist dans sa sobriété.

 

Ennery & Tanita
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