Mais ce penchant français pour les phrases alambiquées a donné naissance à des tournures si inutilement complexes et donc à l’erreur de la langue français numéro un.
Je ne sais ni quand ni quel précieux ridicule trouvât amusant de transformer des questions simples du genre « Qui a fait ça ? »… …en formules labyrinthiques comme « Qui est-ce qui a fait cela ? » On m’a appris ça à l’école mais depuis mon arrivée en France j’ai entendu des variantes telles que « Qui c’est qui … » et même « C’est qui qui… ». (Parfois on a l’impression que Kiki est responsable de toutes les bêtises commises en France.) Avec des formules interrogatives aussi aptes à se faire détourner on ne s’étonne plus de constater que les français sortent des déclarations pour des questions et inversement. Vous ne me croyez pas ? Pourquoi vous ne me croyez pas ? Je ne sais pas pourquoi est-ce que vous me croyez pas. (Nota – seule la premières des questions ci-dessus, en anglais, peut être considérée correcte) (Pour celles en français vous êtes censés savoir) |
But this French penchant for tortuous phraseology gave birth to some needlessly complex expressions which produced the French speaker’s number one error (of French).
I don’t know exactly when or which pretentious fop first found it amusing to take simple questions like, « Who did that? »… …and turn them into labyrinthine formulas like « Who is it that did that? » I learnt that at school but since I’ve been in France I’ve heard variants such as, « Who it is who…? » and even « It’s who who… ? » (You sometimes have the impression that someone called Kiki is up to mischief all over France.) With interrogatives so likely to be turned all ways it’s hardly surprising that French people sometimes make ‘questions’ which are ‘statements’ and vice-versa. You don’t believe me? Why you don’t believe me? I don’t know why don’t you believe me? (NB only the first of the above questions can be considered correct in English) (As for the ones in French, you are supposed to know) |