In West Side Storythe Romeo, Tony, sings of how he “just met a girl named Maria”.InGreecehe’d have met one on every street. It’s full ofMarias.When I went there I brought an English Maria with me and we went to see an ex-student of mine called – you’ve guessed it – Maria.
Each class I taught had at least one Maria. But the most faithful (to me) has been Maria mé ta kitrina (yellow-clad Maria). |
Dans West Side Story le ‘Roméo’, Tony, chante ‘je viens de rencontrer une fille prénommée Maria’.En Grèce il aurait rencontré des Maria partout. C’est le pays des Maria.Quand j’y suis allé j’ai emmené une Maria anglaise, et nous sommes allés voir mon ex-étudiante qui s’appelait – vous l’avez deviné – Maria.
Dans toutes mes classes il y en avait au moins une. Mais la plus fidèle des Maria (envers moi) c’est Maria mé ta kitrina (Maria en jaune).
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If you’re not Greek you may not be familiar with her. She’s the heroine of a foot-tapper during which she is endlessly asked whom she prefers; her husband or the guy next door. She replies that she loves her husband but admits she plans to use him to step up and “pick” the neighbour.(Follow the lead below for Haris Alexiou’s superb version of this well-loved melody) | Si vous n’êtes pas grec vous ne la connaissez peut-être pas. C’est l’héroïne d’une chanson entrainante où l’on demande inlassablement qui elle aime mieux, son mari ou son voisin.Elle déclare aimer son mari mais avoue que son ambition est de s’en servir comme marche pour atteindre le voisin – qu’elle prétend ‘cueillir’.
(Suivre le lien pour une version superbe version interprétée par Haris Alexiou) |
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http://www.youtube.com/watch?v=dF9M-Cgykvs | |||
Before I went toGreecethat song was practically all the Greek I knew.Two years later I’d learnt quite a few words, as well as notions about the grammar, etc. but I was still incapable of conversing in Greek, or of reading fluently. | Avant de me rendre là-bas, cette chanson était pratiquement tout le grec que je connaissais.Deux ans après j’avais appris une belle collection de mots, des notions sur les structures, etc. mais j’étais toujours incapable d’avoir une conversation en grec, ni de lire couramment. | ||
In such conditions, living among discussions which are mostly beyond your powers of comprehension, there are moments of illumination. A chance remark which pierces the ambient obscurity and lights up your day for a second. | Dans ces conditions, vivant parmi des échanges qui pour la plupart vous échappent, il y a parfois des moments d’illumination. Une remarque qui perce l’obscurité ambiante et qui éclairent la journée pendant un instant. | ||
I remember three.I was on a bus, a student, lost in her books, realized the bus was leaving her stop. She jumps up and shouts to the driver, “Anixté na katévo” (literally, ‘Open that I get out’) – but you don’t need to be Sherlock Holmes to guess that. | Je me souviens de trois.J’étais dans un bus, une étudiante, perdue dans ses livres, se rend compte que le bus quitte son arrêt. Elle se lève et crie à l’adresse du conducteur, « anixté na katévo » littéralement « Ouvrez que je descende », mais on n’a pas besoin d’être Sherlock Holmes pour le deviner. | ||
Another time, I was waiting outside a cement factory for one of my pupils to drive me back into town. He was having a lively discussion with the foreman. In exasperation he throws out, “Ti mou lez? Paramithia?” (What are you telling me? Fairy tales?).By chance I had recently learnt that key word. | Une autre fois j’attends devant une usine de production de ciment qu’un de mes stagiaires me ramène en ville. Il discute vivement avec le contre-maître. Exaspéré, il lui lance, “Ti mou lèz ? Paramithia?” (Qu’est-ce que tu me racontes ? Des contes de fées ?). Par hasard, je venais d’apprendre le mot clé de la phrase. | ||
Third anecdote – so typically Greek.I was waiting (again) to go on a visit to an underground archaeological dig not far fromThessaloniki(my base).
The guide was late and a Greek couple decided to go in anyway. I followed them and we wended our way between American students toiling away, their studious faces centimeters from the earth, when who should we see coming the other way but the missing guide and straight off we’re into a good old Greek slanging match of which I caught not a thing – except the guide’s parting shot, “Ti ora iné? Dhen éfaga!” (« What time is it? I haven’t eaten yet ! ») |
Troisième anecdote – si typiquement grecque. J’attendais pour suivre une visite des fouilles souterraines près de Salonique (ma base d’opérations).Le guide se tarde à venir et un couple grec décide d’y entrer quand même. Je les suis et nous suivons le chemin, entre des étudiants américains travaillant minutieusement près de la terre, quand l’Arlésienne arrive dans l’autre sens et là commence une bonne engueulade grec, dont je n’ai compris que le mot de la fin lancé par le guide, « Ti or ainé ? Dhen éfaga ! » (Quelle heure est-il? Je n’ai pas encore mangé) | ||
It’s all a bit meagre for a two-year stay, a few contacts and some Greek lessons (given by a Liverpudlian, who fancied himself as a showman) at the local British Council). | C’est bien maigre pour deux ans, des contacts et quelques cours (donnés par un gars de Liverpool, qui se prenait pour itinérant du spectacle, à la British Council). | ||
So, what was missing?A few solid notions before I went, and Greek friends, who didn’t speak English (or French).
Alas, all the people I knew spoke sufficiently good English to make it absurd to lower the communication to my level for the short times I spent with them. |
Alors, qu’est-ce qui manquait ?Quelques notions solides avant de partir et des amis grecs, ne parlant pas anglais (ou français).
Hélas toutes les personnes que j’ai rencontrées parlaient suffisamment bien l’anglais que c’était absurde de faire descendre jusqu’à mon niveau la communication pour le peu de temps que je passais avec eux. |
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Since I left, more than 30 years ago, I’ve tried, I’m still trying, to bring my Greek up to scratch. | Et depuis mon départ, il y plus de 30 ans j’ai essayé, et j’essaie toujours, de combler mes lacunes en grec. | ||
I took lessons – but they were free and not very good. | J’ai pris des cours – mais ils étaient gratuits et pas efficaces. | ||
I’ve got about a dozen books with titles like “I’m learning modern Greek” and from time to time I say to myself I should set down a study plan to utilize them and advance, only to discover when I open them that they’re full of notes made so long ago I have trouble believing it was by me. | J’ai une dizaine de livres du genre « J’apprends le grec moderne » et je me dis de temps à autre qu’il faut faire un plan d’étude pour les exploiter et progresser, mais quand je les ouvre je découvre des notations faites il y a tellement longtemps que j’ai du mal à croire que c’était par moi. | ||
My wife still remembers, from our early days living together, how she came back from a week-end in the country to find labels in Greek on things in the flat ; ‘karékla’ on a chair, ‘vrissi’ on a tap, and so on. | Mon épouse se souvient encore, au début de notre vie commune, d’être revenue d’un week-end en province pour trouver des étiquettes écrites en grec sur des objets de l’appartement ; ‘karékla’ sur une chaise et ‘vrissi’ sur un robinet, et ainsi de suite. | ||
I still come across note books which I used as diaries and that I now have difficulty deciphering because I’d need to look up the terms I’ve had time to forget. | Je découvre encore des cahiers qui me servaient de journaux en grec et que je n’arrive plus à déchiffrer car je devais chercher des termes que j’ai eu le temps d’oublier. | ||
Whenever I see Greek on product labels I always read it attentively, but even the word ‘ingredients’ doesn’t leap back into my mind (‘systakia’? No, it’s ‘systatika’ – according to a couple of online dictionaries) | Je lis systématiquement des étiquettes de produits divers si je vois que le grec est inclus mais même le mot pour ‘ingrédients’ ne vient pas immédiatement (systakia ? Non, c’est ‘systatika’ selon deux dictionnaires en ligne). | ||
A language is for communicating and that’s still my problem. | Une langue est faite pour communiquer et mon problème est toujours là. | ||
I joined a site (Livemocha – adress below) and I have a correspondent to whom I wrote for the first time in over a year (saying, in English, that I’d been very busy in 2011) and she kindly wrote back a couple of days later (in fairly correct English) saying she was pleased to hear from me.I shall try to revive this practice but it’s probably easier for the younger generation to have online discussions with people they may never meet. | Je me suis inscrit sur un site (Livemocha – adresse ci-dessous) et j’ai une correspondante à qui j’ai écrit pour la première fois depuis plus d’un an (disant, en anglais, que j’avais été très occupé en 2011) et elle m’a gentiment répondu quelques jours après (dans un anglais plutôt correct) qu’elle était contente d’avoir de mes nouvelles. Je vais essayer de m’y remettre, mais c’est probablement plus facile pour la jeune génération d’échanger par le biais d’internet avec des gens qu’ils ne rencontreront peut-être jamais. | ||
http://fr-fr.livemocha.com/sihp | |||
For about a year I’ve gone back to learning Greek songs – To Tango Tis Nefelis, O Dhromos, I balada tis Ifiyenia, Nihtosé horiss fenngari, Kalin Esperan Arhontès. I sing them to myself and imagine myself singing along with all the paréa(group of friends) in a Greek taverna.Follow the links for: | Depuis un an je me suis remis à apprendre des chansons grecques – To Tango Tis Nefelys, O Dhromos, I balada tis Ifigenia, Nihtosé horiss fengari, Kalin Esperan Arhontes. Je les chante tout seul et je me vois chanter avec toute la ‘ paréa’ (compagnie) dans une taverna.
Suivez les liens pour : |
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http://www.youtube.com/watch?v=dxg7QD5BXF8 | |||
A vibrant version of ‘Moonless Night’ | Une version passionnée de ‘nuit sans lune’ | ||
http://www.greeksongs-greekmusic.com/to-tango-tis-nefelis-greek-lyrics/ | |||
The Greek version of Loreena McKennit’s Tango To Evora featuring Haroula Alexia’s voice and words. | La version grecque du Tango To Evora de
Loreena McKennitt avec la voix et les paroles de Haroula Alexiou. |
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http://www.greeksongs-greekmusic.com/o-dromos-greek-lyrics/ | |||
O Dhromos (The Street) with an introduction by Manos Loizos, the singer/composer, and a bunch of children joyfully training to take part in street demonstrations. (They look so like my ex-pupils – only to be expected). | O dhromos (La rue) avec une introduction du chanteur/compositeur Manos Loizos, et des enfants qui s’entrainent joyeusement à manifester. (Ils ressemblent tellement à mes anciens élèves – c’est normal). | ||
http://www.youtube.com/watch?v=1cJ2DjeC6KE | |||
And a terrific Cretan version of the ‘kalanda’ (Christmas Carol), ‘Good evening, noble Lords’ | Une superbe version crétoise du ‘kalanda’ (chanson de Noël) ‘Bonsoir Nobles Seigneurs’. | ||
And, of course, as ever yellow-clad Maria ! | Et, bien sûr, toujours Maria vêtue en jaune ! | ||
PS I’ve written back to my Livemocha correspondent.We’re off for a new round! | PS J’ai répondu à ma correspondante Livemocha.C’est parti pour un |