We’re less than a week into the ABE (After British Exit) era and the crazy promises of one side have vanished like a puff of evil smoke while the other side’s warnings have turned out to be gross under estimates. Nous sommes à moins d’une semaine dans l’ère ABE (After British Exit) et les promesses folles des uns se sont évaporées tandis que les avertissements des autres se sont révélé bien en-dessous de la réalité.
Traders are getting rid of sterling like there’s no tomorrow, multi-nationals are looking around for other countries to set up in and Britain’s erstwhile European ‘partners’ are refusing to play ball – in the little game of ‘Yes, we’ll leave, but when WE choose’. Les traders se débarrassent de leurs livres sterling, les multinationales cherchent d’autres pays pour s’installer, et les ‘partenaires européens’ de jadis refusent de participer au petit jeu de « Nous partirons – certes – mais à l’heure qui NOUS conviendrait » (conditionnel).
Meanwhile the vilest xenophobic and racist sentiments are bubbling back to the surface – as if Brexit now makes that OK* – the favourite targets being the latest mass immigrant group, the Poles (although, of course, anyone less white than white is fair game.)

*We voted Leave – so leave – a popular slogan of the moment (and, I hate to admit it, quite a clever play on words)

Pendant ce temps-là les plus ignobles sentiments xénophobes et racistes refont surface comme si c’était permis par le Brexit*, prenant pour cibles principalement les Polonais – dernier vague massif d’immigration (mais bien sûr les gens moins blancs que blancs sont aussi visés).

*On a voté ‘Partir’ – donc partez. Slogan favori du moment (et j’ai honte de l’avouer, un jeu de mots assez malin)

Worst of all – and even I have stopped laughing – no-one, on either side, has a any idea what to do next, for none of them actually envisaged the result. Hence the little game I alluded to above. Et le pire dans tout ça – je n’ai même plus envie de rire – est que personne, dans les deux camps, n’a de plan pour la suite, car aucun d’entre eux n’a vraiment envisagé le résultat. D’où le petit jeu auquel j’ai fait allusion plus haut.
It may be up to Scotland’s First Minister, Nicola Sturgeon, to start the ball rolling by extracting her country from the mess that’s Britain today. Il reviendra peut-être à Nicola Sturgeon (Premier Ministre de l’Ecosse) d’entamer le processus en sortant son pays du lamentable « Royaume Uni » de l’ABE.
Speaking of games and balls, let’s hope England’s humiliating defeat in Nice – by Iceland no less! – will convince the credulous fools that the gods are not on their side. Parlant de jeux, espérons que la défaite humiliante de l’équipe d’Angleterre à Nice – infligée par l’Islande ! – servira à convaincre tous ces crédules que les dieux sont contre eux.

 

 

 

Post Brexit Blues III: 5 days ABE and it just gets worse
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